On a tout de suite en tête la question de sécurité dès que l’on aborde le « Bring Your Own Device » ou la mobilité en entreprise. Cependant, les entreprises françaises savent déjà l’existence du problème, mais ne sont pas assez réactive concernant le sujet.
La France: mauvais élève
En plus des coûts, de la productivité et de problème juridique, la sécurité est le point le plus important du BYOD. D’après une étude récente que F-Secure avait effectuée, les sociétés françaises sont belles et bien dans la marge vue qu’elles « ont classée parmi leurs principales priorités la sécurisation d’appareils et la protection contre les cybers attaques visant à obtenir des informations sur les employés ou les clients ».
Cependant, la France est vraiment en retard par rapport aux autres pays européens. Les sociétés françaises ne sont pas vraiment emballées dans l’utilisation d’un VPN, vu que seulement 44% d’entre elles sont pour contre 51% chez ses voisins. Et concernant les solutions de sécurités, le compte y est encore très loin avec un faible taux de 30% contre 40% chez les pays scandinaves et le Royaume-Uni et 42% en Allemagne.
L’écart est impressionnant surtout que les autres pays n’accordent pas beaucoup d’importance à la sécurité que les entreprises françaises. D’après l’enquête, « les répondants britanniques ont déclaré que la sécurisation des appareils n’était qu’au huitième rang de leurs priorités actuelles et au neuvième rang de leurs éventuelles priorités futures (sur un total de seize priorités concernant la sécurité) ».
Ce n’est pas une très bonne nouvelle, les entreprises de l’Hexagone ont bien affirmé qu’elles n’accordent pas une réelle importance à la sécurisation des appareils mobiles.
Les PME plus en retrait que les grandes entreprises
L’étude avait prouvé que ce sont surtout les petites et moyennes entreprises qui n’arrivent pas à mettre en place un système de sécurité. Seuls 29% des PME emploient un MDM contre 36% de grandes entreprises, les sociétés des plus de 200 salariés.
Même constat concernant les solutions de sécurité: 29% des PME s’y consacrent contre 37% pour toutes les entreprises sondées. Et par rapport à l’utilisation du VPN, l’écart est aussi très important avec un taux 41% pour les PME. Pour comprendre cet écart, l’étude estime que c’est surtout une question de priorité.
« Les PME ont indiqué qu’il était plus important pour elles de garantir la fluidité des « opérations IT et d’offrir une protection contre les virus, malware et cyber attaque visant à obtenir différentes informations (financières, soumises à la propriété intellectuelle ou concernant les employés ou les clients), que de sécuriser des appareils divers ou de veiller à la sécurité mobile en général. »
L’étude de F-Secure a été faite sur 1.780 entreprises européennes du 26 avril au 16 mai 2015, et sur 1.278 salariés venant d’entreprises de plus de 25 salariés.